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Yule, ou les origines de Noël

Noël est une fête chrétienne qui se tient le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus Christ, ça, vous le savez tous. Mais d’où vient cette tradition ? Pourquoi cette date et pourquoi tous ces symboles ?

A la fin du 4e siècle, le christianisme devient la religion principale de l’empire romain. Le paganisme est interdit. – Pour ceux qui ne connaissent pas, le Paganisme est un ensemble de traditions (et non pas vraiment religions) polythéistes présentes bien avant le monothéisme (tout ce que l’on nomme aujourd’hui « mythologie »).– L’empire romain est gigantesque. Il touche l’Afrique, une bonne partie de l’Europe de l’Ouest, une partie de l’Asie (Turquie etc.). Néanmoins, les romains ne pratiquent pas le même paganisme que les anglo-saxons, même s’ils sont sous le même empire.
Là où on ne vénère pas Jupiter, on vénère Woden (Wotan, Wodan, Odin…) Donc, la christianisation de l’Europe, bien que sous le même empire, se fera progressivement en fonction des territoires contrôlés par ce dernier.
Au 4e siècle, quelques parties de l’empire sont chrétiennes et presque 300 ans plus tard, l’empire s’est bien christianisé.

Voilà pour le contexte, venons-en aux faits.
Les païens (ceux qui pratiquent le Paganisme) avaient plusieurs solstices dans l’année et partageaient les mêmes, bien qu’ils ne vénéraient pas réellement les mêmes dieux, en fonction du territoire.
Le solstice d’hiver comprend les jours les plus longs et les plus sombres de l’année; les païens qui vouent tous un culte à la nature avaient peur que le soleil ne revienne pas. Les romains, eux, fêtaient le Sol Invictus (soleil invaincu), une divinité inspirée d’Apollon et de Mithra.

Pour propager le christianisme, il faut se débarrasser du paganisme et, en 380, le culte de Sol Invictus est interdit, le 25 décembre ne concerne plus que Jésus. Comme pour Halloween, qui est à la base Samhain, le christianisme a effacé progressivement les traditions païennes pour s’imposer, parfois dans la violence.
Nous sommes quelques siècles plus tard. L’empire romain n’a jamais réussi à vaincre les germains (différentes tribus de Germanie –Europe Centrale– comme pour les gaulois).

En 785, Widukind est converti au christianisme après s’être rendu, au plein milieu de la guerre Saxonne, qui a duré 30 ans, opposant ce dernier (leader païen) à Charlemagne (leader chrétien).
Guerre qui a servi à propager le christianisme et à soumettre les saxons (peuple germanique).
C’est un des premiers pas, et la conversion des peuples germaniques et scandinaves va durer jusqu’à la fin de l’ère Viking (donc 11e siècle).

En Germanie et surtout en Scandinavie, on fête Yule, fête du solstice d’hiver local.
Beaucoup plus rapidement qu’au temps de l’empire romain, le christianisme va prendre le dessus. C’est une période de guerre, l’ère Viking est assez complexe. Le Danemark, la Suède et la Norvège vont, progressivement, se mettre à se battre.
Il y avait déjà eu quelques guerres bien évidemment, mais c’est assez spécial après le passage de la Grande Armée Païenne composée de guerriers de chaque pays, qui s’est battue en Angleterre pour venger Ragnarr Lodbrok.
Les scandinaves n’étaient plus unifiés.
(Parenthèse sur Ragnarr Lodbrok : on ne sait pas s’il a réellement existé ou si c’est un condensé de la vie de plusieurs rois d’époque. Ivar, un de ses présumés fils, cependant, a bien existé et a mené la GAP en Angleterre.)
Le christianisme efface alors Yule des habitudes des païens devenus chrétiens sous la menace. Ils fêtent Noël, à présent.
La date de naissance du Christ n’a pas de source fiable et Noël ne concerne pas réellement sa naissance. Il n’est probablement pas né en l’an 0 mais en -8, -6… par là.
Sa date de naissance a été attestée par un pape, vers 350, pour correspondre avec les fêtes du solstice.
Comme pour Samhain, Sol Invictus et Yule ont été détruits par la propagation du christianisme.

Beaucoup de symboles ont été gardés, cependant, car il était plus facile d’imposer la religion aux gens s’ils pouvaient garder une partie de leurs habitudes.
La bûche, le sapin (symbole de résurrection de la nature), les bougies et les lumières, le fait de s’offrir des cadeaux, le père noël qui est un mélange de plusieurs choses dont Odin…

Même la galette des rois est païenne, mais ce sera pour une autre fois.

Cette année, Yule débute le 22 décembre et se termine le 2 janvier.

Food·Non classé

Nouilles sautées

city-956922_960_720.jpg(Plat Végétalien)

Ingrédients

  • Nouilles de riz
  • Carottes
  • Champignons noirs
  • Brocolis
  • Poivron rouge
  • Champignons chiitake
  • Sauce soja
  • Gingembre en poudre
  • Curry en poudre

Préparation

Épluchez, émincez les carottes, champignons noirs, les chiitake et le poivron. Ne gardez que les têtes des brocolis. Faites revenir les légumes à l’huile d’olive dans un work.

Mettez les nouilles de riz à tremper dans un saladier rempli d’eau chaude. Ajoutez un peu de sauce soja et de curry.

Quand les légumes sont cuits passez les nouilles et ajoutez les dans le wok avec un filet d’eau, de la sauce soja et un peu de curry en poudre. Ajoutez une pincée de gingembre.

Faites revenir le tout avec un fond d’eau. Et ensuite faites mijoter quelques minutes, sous couvercle, à feu très doux.

Vous pouvez servir accompagné d’une petite salade chinoise.

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Salade chinoise croustillante

bean-sprouts-657415_960_720.jpg(Plat végétalien)

Ingrédients

  • Germes de soja
  • Une carotte
  • Un concombre
  • Un chou blanc
  • Des noix de cajou natures
  • Sauce soja
  • Un citron
  • Poivre
  • Coriandre fraîche (optionnel)

Préparation

Taillez la carotte, la moitié du concombre et la moitié du chou en lanières.

Dans un saladier mélangez 3 C. à soupe de sauce soja et le jus d’un demi citron, poivrez légèrement. Si vous le désirez, vous pouvez ajouter de la coriandre finement ciselée. Ajoutez les germes de soja et les légumes. Réservez au frais et juste avant de servir ajoutez les noix de cajou.

Non classé·Société

Ubuntu

Ubuntu est un terme, très utilisé en Afrique du Sud, qui désigne un foyer chaleureux, aimant. C’est un terme bien plus vaste que cela, il n’y a pas de traduction stricte à celui-ci, mais le sens le plus utilisé reste « humanité » dans le sens de compassion, de partage.

IMG_6901Acornhoek, Limpopo

La situation des orphelins dans le pays

Tous les ans, plus de 8000 enfants sont abandonnés en Afrique du Sud, moins de la moitié survivent, soit environ 3800. Une majorité de ces abandons sont recensés dans les grandes villes, principalement Johannesburg.
Les enfants meurent pour différentes raisons, les enfants sont souvent retrouvés dans des ruelles, enroulés dans un sac poubelle, certains meurent de froid, ou de déshydratation, ou tout simplement étouffés, d’autres sont empoisonnés à la naissance, survivent quelques heures où la mère, désespérée de voir l’enfant survivre ou par son geste, le dépose dans un caisson, prévu pour l’abandon, aux entrées des orphelinats. Mais le décès reste presque toujours inévitable. Puis, il y a aussi le manque de moyens de beaucoup d’ONG, le manque de nourriture, pas d’accès à l’eau potable, le manque de place, de personnel, les maladies et peu ou pas d’accès aux traitements, sans parler des enfants séropositifs. 

 

Le VIH, première cause d’abandons ?

Justement, parlons des enfants séropositifs, dans le pays, il n’existe que des estimations du nombre d’enfants infectés, mais les chiffres, faisant partie de l’estimation basse, sont alarmants : 1 800 000 enfants seraient porteurs du VIH, seuls 43% d’entre-eux auraient accès à un traitement adapté. Tous les ans, 120 000 enfants meurent des maladies opportunistes du SIDA. 160 000 enfants sont infectés tous les ans. 24% des femmes enceintes ou allaitantes, atteintes du VIH n’ont pas accès aux traitements antirétroviraux. Beaucoup d’abandons sont directement causés par le VIH, soit les parents malades n’ont pas la force ou les moyens d’élever un enfant atteint, ou non d’ailleurs. Soit les parents décèdent et la famille ne peut prendre l’enfant en charge.

 

Qu’en est-il des adoptions ?

Les adoptions locales,

Il y a 1200 adoptions tous les ans dans le pays, ce qui laisse plus des 2/3 des enfants abandonnés sur une année, orphelins. Il y a plus de 2 millions d’orphelins en Afrique du Sud, certaines ONG parlent de 5 millions et ce chiffre croît de plus en plus, pour diverses raisons : le refus d’adopter un enfant d’une ethnie différente, le coût d’une adoption, la charge administrative que cela représente… Il y a 10 fois moins d’adoptions ces dernières années qu’il y a une décennie. De plus, il y a de très grandes demandes pour des enfants blancs, qui sont très limités en nombre dans les orphelinats du pays. 

Les adoptions par des étrangers,

ou depuis l’étranger se font très rares, même si les conditions « d’accession » à l’adoption ne sont pas du tout restrictives, les formalités administratives, le temps d’attente et surtout le coût sont un frein majeur à ces adoptions.

Les conditions d’adoption semblent idéales, pas besoin d’être en couple ou mariés, pas de discrimination de sexe ou d’âge ou encore de moyens financiers, mais en approfondissant les recherches, on se rend compte que le coût de ces adoptions est particulièrement élevé, de plus ces adoptions requièrent une grande souplesse de la part de l’adoptant, une file d’attente pour la simple lecture des dossiers de plusieurs mois, années, des allers-retours fréquents entre l’Afrique du Sud et la France sans finalement aucunes garanties et des frais d’adoption d’au moins 17 000€. Sans compter les voyages, les frais sur place…

Toutes ces raisons, freinent les adoptions et privent des dizaines de milliers d’enfants d’un Ubuntu. 

IMG_6742Acornhoek, Limpopo

Plus d’informations sur l’adoption en et hors Afrique du Sud :

Site sud-africain sur l’adoption

Site officiel français pour l’adoption en Afrique du Sud 1

Site officiel français pour les adoptions en Afrique du Sud 2