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Yule, ou les origines de Noël

Noël est une fête chrétienne qui se tient le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus Christ, ça, vous le savez tous. Mais d’où vient cette tradition ? Pourquoi cette date et pourquoi tous ces symboles ?

A la fin du 4e siècle, le christianisme devient la religion principale de l’empire romain. Le paganisme est interdit. – Pour ceux qui ne connaissent pas, le Paganisme est un ensemble de traditions (et non pas vraiment religions) polythéistes présentes bien avant le monothéisme (tout ce que l’on nomme aujourd’hui « mythologie »).– L’empire romain est gigantesque. Il touche l’Afrique, une bonne partie de l’Europe de l’Ouest, une partie de l’Asie (Turquie etc.). Néanmoins, les romains ne pratiquent pas le même paganisme que les anglo-saxons, même s’ils sont sous le même empire.
Là où on ne vénère pas Jupiter, on vénère Woden (Wotan, Wodan, Odin…) Donc, la christianisation de l’Europe, bien que sous le même empire, se fera progressivement en fonction des territoires contrôlés par ce dernier.
Au 4e siècle, quelques parties de l’empire sont chrétiennes et presque 300 ans plus tard, l’empire s’est bien christianisé.

Voilà pour le contexte, venons-en aux faits.
Les païens (ceux qui pratiquent le Paganisme) avaient plusieurs solstices dans l’année et partageaient les mêmes, bien qu’ils ne vénéraient pas réellement les mêmes dieux, en fonction du territoire.
Le solstice d’hiver comprend les jours les plus longs et les plus sombres de l’année; les païens qui vouent tous un culte à la nature avaient peur que le soleil ne revienne pas. Les romains, eux, fêtaient le Sol Invictus (soleil invaincu), une divinité inspirée d’Apollon et de Mithra.

Pour propager le christianisme, il faut se débarrasser du paganisme et, en 380, le culte de Sol Invictus est interdit, le 25 décembre ne concerne plus que Jésus. Comme pour Halloween, qui est à la base Samhain, le christianisme a effacé progressivement les traditions païennes pour s’imposer, parfois dans la violence.
Nous sommes quelques siècles plus tard. L’empire romain n’a jamais réussi à vaincre les germains (différentes tribus de Germanie –Europe Centrale– comme pour les gaulois).

En 785, Widukind est converti au christianisme après s’être rendu, au plein milieu de la guerre Saxonne, qui a duré 30 ans, opposant ce dernier (leader païen) à Charlemagne (leader chrétien).
Guerre qui a servi à propager le christianisme et à soumettre les saxons (peuple germanique).
C’est un des premiers pas, et la conversion des peuples germaniques et scandinaves va durer jusqu’à la fin de l’ère Viking (donc 11e siècle).

En Germanie et surtout en Scandinavie, on fête Yule, fête du solstice d’hiver local.
Beaucoup plus rapidement qu’au temps de l’empire romain, le christianisme va prendre le dessus. C’est une période de guerre, l’ère Viking est assez complexe. Le Danemark, la Suède et la Norvège vont, progressivement, se mettre à se battre.
Il y avait déjà eu quelques guerres bien évidemment, mais c’est assez spécial après le passage de la Grande Armée Païenne composée de guerriers de chaque pays, qui s’est battue en Angleterre pour venger Ragnarr Lodbrok.
Les scandinaves n’étaient plus unifiés.
(Parenthèse sur Ragnarr Lodbrok : on ne sait pas s’il a réellement existé ou si c’est un condensé de la vie de plusieurs rois d’époque. Ivar, un de ses présumés fils, cependant, a bien existé et a mené la GAP en Angleterre.)
Le christianisme efface alors Yule des habitudes des païens devenus chrétiens sous la menace. Ils fêtent Noël, à présent.
La date de naissance du Christ n’a pas de source fiable et Noël ne concerne pas réellement sa naissance. Il n’est probablement pas né en l’an 0 mais en -8, -6… par là.
Sa date de naissance a été attestée par un pape, vers 350, pour correspondre avec les fêtes du solstice.
Comme pour Samhain, Sol Invictus et Yule ont été détruits par la propagation du christianisme.

Beaucoup de symboles ont été gardés, cependant, car il était plus facile d’imposer la religion aux gens s’ils pouvaient garder une partie de leurs habitudes.
La bûche, le sapin (symbole de résurrection de la nature), les bougies et les lumières, le fait de s’offrir des cadeaux, le père noël qui est un mélange de plusieurs choses dont Odin…

Même la galette des rois est païenne, mais ce sera pour une autre fois.

Cette année, Yule débute le 22 décembre et se termine le 2 janvier.

Food·Non classé

Nouilles sautées

city-956922_960_720.jpg(Plat Végétalien)

Ingrédients

  • Nouilles de riz
  • Carottes
  • Champignons noirs
  • Brocolis
  • Poivron rouge
  • Champignons chiitake
  • Sauce soja
  • Gingembre en poudre
  • Curry en poudre

Préparation

Épluchez, émincez les carottes, champignons noirs, les chiitake et le poivron. Ne gardez que les têtes des brocolis. Faites revenir les légumes à l’huile d’olive dans un work.

Mettez les nouilles de riz à tremper dans un saladier rempli d’eau chaude. Ajoutez un peu de sauce soja et de curry.

Quand les légumes sont cuits passez les nouilles et ajoutez les dans le wok avec un filet d’eau, de la sauce soja et un peu de curry en poudre. Ajoutez une pincée de gingembre.

Faites revenir le tout avec un fond d’eau. Et ensuite faites mijoter quelques minutes, sous couvercle, à feu très doux.

Vous pouvez servir accompagné d’une petite salade chinoise.

Food

Un très simple, mais efficace, chocolat-chantilly

hot-chocolate-2037706_960_720(Dessert végétalien)

Ingrédients 

  • Du lait de soja chocolaté
  • Du lait riz/coco
  • Une briquette de crème coco
  • Un sachet de sucre vanillé
  • Des flocons d’avoine

Préparation 

Dans un siphon que vous aurez préalablement mis quelques minutes au congélateur, mettre la crème de coco et le sucre vanillé. Fermer, ajouter le gaz, secouez et laisser reposer. Tout simplement.

Mélanger lait soja chocolaté et lait riz/coco, généralement c’est 50/50, mais ça reste une question de goût, certains préféreront un chocolat un peu plus épais, il faudra, dans ce cas, mettre moins de lait riz/coco. On peut aussi faire chauffer légèrement le chocolat.

Passer les flocons d’avoine au mixeur pour en faire une poudre très fine.

Mettre la chantilly sur le chocolat et poudrer avec les flocons d’avoine, on peut rajouter des copeaux de chocolat vegan ou des amandes effilées.

C’est prêt ! Dégustez !

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Salade chinoise croustillante

bean-sprouts-657415_960_720.jpg(Plat végétalien)

Ingrédients

  • Germes de soja
  • Une carotte
  • Un concombre
  • Un chou blanc
  • Des noix de cajou natures
  • Sauce soja
  • Un citron
  • Poivre
  • Coriandre fraîche (optionnel)

Préparation

Taillez la carotte, la moitié du concombre et la moitié du chou en lanières.

Dans un saladier mélangez 3 C. à soupe de sauce soja et le jus d’un demi citron, poivrez légèrement. Si vous le désirez, vous pouvez ajouter de la coriandre finement ciselée. Ajoutez les germes de soja et les légumes. Réservez au frais et juste avant de servir ajoutez les noix de cajou.

Non classé·Société

Ubuntu

Ubuntu est un terme, très utilisé en Afrique du Sud, qui désigne un foyer chaleureux, aimant. C’est un terme bien plus vaste que cela, il n’y a pas de traduction stricte à celui-ci, mais le sens le plus utilisé reste « humanité » dans le sens de compassion, de partage.

IMG_6901Acornhoek, Limpopo

La situation des orphelins dans le pays

Tous les ans, plus de 8000 enfants sont abandonnés en Afrique du Sud, moins de la moitié survivent, soit environ 3800. Une majorité de ces abandons sont recensés dans les grandes villes, principalement Johannesburg.
Les enfants meurent pour différentes raisons, les enfants sont souvent retrouvés dans des ruelles, enroulés dans un sac poubelle, certains meurent de froid, ou de déshydratation, ou tout simplement étouffés, d’autres sont empoisonnés à la naissance, survivent quelques heures où la mère, désespérée de voir l’enfant survivre ou par son geste, le dépose dans un caisson, prévu pour l’abandon, aux entrées des orphelinats. Mais le décès reste presque toujours inévitable. Puis, il y a aussi le manque de moyens de beaucoup d’ONG, le manque de nourriture, pas d’accès à l’eau potable, le manque de place, de personnel, les maladies et peu ou pas d’accès aux traitements, sans parler des enfants séropositifs. 

 

Le VIH, première cause d’abandons ?

Justement, parlons des enfants séropositifs, dans le pays, il n’existe que des estimations du nombre d’enfants infectés, mais les chiffres, faisant partie de l’estimation basse, sont alarmants : 1 800 000 enfants seraient porteurs du VIH, seuls 43% d’entre-eux auraient accès à un traitement adapté. Tous les ans, 120 000 enfants meurent des maladies opportunistes du SIDA. 160 000 enfants sont infectés tous les ans. 24% des femmes enceintes ou allaitantes, atteintes du VIH n’ont pas accès aux traitements antirétroviraux. Beaucoup d’abandons sont directement causés par le VIH, soit les parents malades n’ont pas la force ou les moyens d’élever un enfant atteint, ou non d’ailleurs. Soit les parents décèdent et la famille ne peut prendre l’enfant en charge.

 

Qu’en est-il des adoptions ?

Les adoptions locales,

Il y a 1200 adoptions tous les ans dans le pays, ce qui laisse plus des 2/3 des enfants abandonnés sur une année, orphelins. Il y a plus de 2 millions d’orphelins en Afrique du Sud, certaines ONG parlent de 5 millions et ce chiffre croît de plus en plus, pour diverses raisons : le refus d’adopter un enfant d’une ethnie différente, le coût d’une adoption, la charge administrative que cela représente… Il y a 10 fois moins d’adoptions ces dernières années qu’il y a une décennie. De plus, il y a de très grandes demandes pour des enfants blancs, qui sont très limités en nombre dans les orphelinats du pays. 

Les adoptions par des étrangers,

ou depuis l’étranger se font très rares, même si les conditions « d’accession » à l’adoption ne sont pas du tout restrictives, les formalités administratives, le temps d’attente et surtout le coût sont un frein majeur à ces adoptions.

Les conditions d’adoption semblent idéales, pas besoin d’être en couple ou mariés, pas de discrimination de sexe ou d’âge ou encore de moyens financiers, mais en approfondissant les recherches, on se rend compte que le coût de ces adoptions est particulièrement élevé, de plus ces adoptions requièrent une grande souplesse de la part de l’adoptant, une file d’attente pour la simple lecture des dossiers de plusieurs mois, années, des allers-retours fréquents entre l’Afrique du Sud et la France sans finalement aucunes garanties et des frais d’adoption d’au moins 17 000€. Sans compter les voyages, les frais sur place…

Toutes ces raisons, freinent les adoptions et privent des dizaines de milliers d’enfants d’un Ubuntu. 

IMG_6742Acornhoek, Limpopo

Plus d’informations sur l’adoption en et hors Afrique du Sud :

Site sud-africain sur l’adoption

Site officiel français pour l’adoption en Afrique du Sud 1

Site officiel français pour les adoptions en Afrique du Sud 2

Du côté des femmes·Sexualité

J’ai testé pour vous : la stérilisation volontaire

Sterilisation-volontaire

Me revoici, pour un sujet plutôt différent des deux autres (Rappelez vous : J’ai testé pour vous : la cup ! et Recette des meilleurs cookies végétaliens du monde !) mais au final assez dans la continuité de ma petite personne. Étant donné que ce que je me prépare a vous conter n’est pas une expérience banale, je voudrais bien, si cela ne vous dérange pas, avoir des retours en commentaires de votre part.

Je vous re-situe donc un peu : je suis maman de deux enfants : une adote de 17 ans et un petit dernier de 2 ans et demi (oui, paye ton grand écart je sais, mais du coup, pour moi, c’est comme si j’avais eu deux fois un enfant, tellement c’est éloigné et cela me convient très très bien !). Avant de rencontrer l’homme avec qui je suis, je n’ai été en couple qu’avec des femmes, ceci explique pourquoi le futur sujet de cet article ne s’était pas présenté en amont (OUI l’explication arrive, j’aime le teasing ). BREF, une fois mon décoming-out (inventons tant qu’à faire !!!) assumé (tiens, cela pourrait faire un article assez drôle cette période… à suivre…), voici la question qui s’est posé là, tranquillement, devant moi : MAIS QUELLE CONTRACEPTION CHOISIR ?

Il m’aura fallu des mois pour tester un max (nous sommes ensemble depuis 7 ans a présent) et a mon grand désespoir AUCUNE ne me convenait. Je ne voulais plus d’enfants, il acceptait. Finalement 3 ans et quelques après nos début, nous avons eu mon fils, Malone. Et j’ai rapidement compris une chose => IL SERAIT MON DERNIER ENFANT !!!  A 35 ans, j’avoue ne plus avoir la patience d’antan, si tant est que j’en ai eu un jour !
Me voici donc face a un énorme dilemme, la pilule me rend dingue : maux de têtes, sautes d’humeur et libido dans les chaussettes. Le stérilet : malheur ! Un carnage…vous voyez la scène dans Shining ? Avec la vague de sang dans le couloir ? J’ai du le faire retirer d’urgence 9/10 mois après sa laborieuse pose… Toutes les autres méthodes sont incompatibles avec mon gros souci de « tête en l’air » (level pathologique mode expert !) Vous voyez où je veux en venir ? Si ? Non ? Enfin allez on se concentre !
Non vous ne vous trompez ( ha ha ha trompez => trompes) pas je parle bien de STÉRILISATION VOLONTAIRE ! Nous y voici donc, seule face à internet. Deux mois non stop de recherches sur les méthodes, les risques et le plus dur: les professionnels qui jouent le jeu. Et c’est la qu’on commence vite à déchanter. Il faut bien s’y résoudre, notre utérus ne nous appartient pas. Premier refus : ma gynéco habituelle. OK. Je ne suis pourtant pas farfelue ni irresponsable mais j’ai clairement eu l’impression d’avoir 8 ans et de faire un caprice face à elle… Un peu refroidie, je laisse passer quelques petites semaines. Et hop ! On remonte en selle vu que, bon, je ne suis plus du tout protégée et on attrape vite le bébé ( expression un poil originale qui montre bien la trouille maladive d’être à nouveau enceinte)…
Je découvre sur Facebook un groupe privé dédié à ce vaste sujet ou des femmes et des hommes se donnent des infos, mais aussi des témoignages et où, ENFIN, je n’ai pas la sensation d’être une foutue alien quand je m’exprime. De là, je reprends un peu espoir… Nous sommes alors fin 2016, alentour octobre.
Je mettrais deux mois et bien une dizaines d’appels pour trouver un gynécologue qui accepte de me voir. Oui, oui, juste me voir en rendez-vous, sans aucune garantie de finalisation à ma demande… Nous nous rencontrerons donc fin janvier, ce jour là, je vous jure que c’était comme un premier rencart. Je me prépare le matin alors que j’ai rendez-vous en fin d’après midi, je révise mon argumentaire, je me looke en « nana responsable qui en veut ». Oui autrement dit en adulte : exit les boucles d’oreilles licornes et les robes punk rock ON NE SAIT JAMAIS !
Me voilà donc face à LUI, il semble gentil, c’est déjà un bon point. Pas trop paternaliste (pour le « pas du tout » faut pas rêver), il m’explique qu’il pratique ce type d’opération depuis des années. (Bon point à nouveau!). Il me dit également qu’il ne pratique pas ESSURE : OULA, là, dans mon coeur, pile ce que je ne voulais pas !) puis ça se gâte… Pour lui, je suis trop jeune (va dire ça au reflet dans mon miroir chaque matin  !) et que si je suis d’accord, il me fera cela en début d’année de mes 40 ans !!! MAYDAY MAYDAY MOUVEMENT DE PANIQUE DANS MA TÊTE TELLEMENT C’EST JUSTE PAS POSSIBLE !!! Voici donc le moment d’enclencher la version femme forte de mon personnage. Et après une heure de combat entrecoupée de quelques blagues (je ne sais pas faire autrement) nous arrivons au deal suivant : nous sommes fin janvier, il y a 4 mois de délai de réflexion officiel, j’attends donc fin juillet et si je n’ai pas trouvé ailleurs et que je suis toujours aussi acharnée je reprends un rendez-vous en août et nous lancons la machine de guerre pour être opérable en septembre ou novembre.

Un goût de victoire en demi molle MAIS je le prends avec le cœur léger.

Et c’est comme cela que, le 18 septembre, un brin à la bourre, je suis de nouveau face à lui, jouasse au possible et que nous fixons la date de l’intervention au 19 octobre 2017 (#dansedelajoie). L’acte chirurgical sera une SALPINGECTOMIE par coelioscopie (La salpingectomie est l’ablation chirurgicale d’une ou des deux trompes utérines). Je précise juste qu’étant d’une famille a cancer (et je ne parle pas du signe astrologique) le retrait TOTAL des trompes est plus prudent pour moi… (Je vous fais l’impasse sur les dépassements d’honoraire, la visite chez l’anesthésiste, les re-dépassements d’honoraire qui s’en suivront…).
Le 19 octobre, à 8h du matin (j’ai des frissons ), dans une clinique du sud-est de la France : Une femme pousse la porte, a jeun, sans avoir bu de café et sortant qu’une douche à la bétadine à 6h30 du matin ! J’vous jure, faut vraiment la vouloir cette opération ! BREF, à mon arrivée, j’ai eu droit a une prise en charge excellente : vu l’heure, le service était vide. On m’a d’abord installée, on m’a rassurée, puis fait rire et ensuite on m’a donné un comprimé afin de me relaxer (Xanax je crois. « I believe I can fly »quoi.), j’me suis mise en tenue sexy, preuve en image :

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Et même pas une heure après, c’était l’heure !

Là encore, équipe géniale, j’ai été chouchoutée et on a bien rigolé vu que lorsque je suis dans une situation atypique, je sors des blagues non stop (syndrôme de Chandler Bing si vous voyez c’que j’veux dire…). Du coup, ils étaient ravis de pouvoir le prendre cool, je pense. Réveil impeccable, prise en charge de la douleur directement et empathique.
Je me suis rendormie un peu dans ma chambre et j’ai eu une collation. Tout s’est déroulé sans douleur et sans stress. Je suis sortie à 18h, fraiche comme un gardon (bon un vieux gardon quand même !) et j’ai même fait une petite balade dans un centre commercial en quête d’un VRAI café ! Le lendemain, niveau douleur, tout va bien, ça tire mais c’est gérable, je n’ai pas demandé d’infirmière à domicile finalement.
Au moment où j’écris, je suis a 15 jours de ma stérilisation. Mes points sont partis, je n’ai eu que très peu de douleurs, mon amoureux a pris 3 jours de congés pour être a 100% avec moi et faire tout ce qui est un peu risqué a la maison (porter notre fils, le changer etc).
Nous avons repris une vie intime et je dois avouer que ça fait bizarre au début, pas physiquement mais mentalement, de se savoir libérée d’une éventuelle grossesse. Comme quoi, des années de contraception, des années a faire attention à cela et bien ça ne s’efface pas en un battement de cils.

Alors je conclurai ce papier en vous souhaitant à toutes de trouver ce qui vous convient le mieux, d’aller au bout de vos projets, d’avoir 8 gosses ou faire au max pour ne jamais en avoir. Sans laisser un professionnel vous saper le moral. En assumant votre corps et en imposant au maximum aux autres la liberté d’en jouir comme cela vous semble juste.
Je souhaite aussi que dans un futur proche, les jeunes femmes nullipares se voient offrir un parcours moins pessimiste face à la stérilisation volontaire. Childfree, maman de 6 enfants, maman pas assez vieille, femme proche de la ménopause mais pas assez, du moment que cela est le fruit d’une GRANDE réflexion, nous ne devrions pas avoir à subir le dictat de quelques professionnels et nous devrions pouvoir choisir en toute conscience ce qui nous convient pour nous même, aussi irréversible cela soit-il ❤

Et à toutes les personnes qui disent que je vais un jour le regretter => DÉTROMPEZ VOUS !

Bisous paillettes et trompes de Fallope les gens !!!

 

Du côté des femmes·Sexualité

J’ai testé pour vous : la cup !

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Alors voilà: JE L’AI FAIT ! J’avoue qu’annoncé de la sorte ça laisse imaginer un acte héroïque, fou. Pas loin. Enfin si, un peu mais pas grave JE SUIS FIÈRE DE MOI ! Hier, après son achat il y a de ça environ une année, j’ai ENFIN testé la cup.

LA CUP ? mékeskessé ???

C’est tout simplement une protection périodique non jetable, non toxique, non polluante et 100% saine pour notre corps de femme qui en subit déjà fortement assez avec tout le reste !
Je vous joins ici => http://coupemenstruelle.net/ histoire de faire un peu l’impasse sur le côté description de produit, oui, là encore je m’épargne ! Dieu que je pense à moi ! On arrive directement au « combat ». Je vous pose le décor : moi, seule. Une légère appréhension flotte dans l’air, je la regarde. (Voir tout de même l’* en fin de fight pour ne pas oublier la petite condition à régler avant d’approcher de près la « bête »), je reprends donc : moi, seule. Dans mes toilettes, car veinarde il y a un petit lavabo parfait pour l’expérience. J’ai la notice en face, je la lis avec extrêmement d’attention, cela n’est plus arrivé depuis au moins l’école primaire, lorsque je tirais la langue pour ne pas dépasser d’un coloriage! Il y a 3 conseils pour plier ma cup. J’ai un rapide fou rire en repensant à la notice de la tente Quechua… Je me lance. Je ne crains pas le contact de mon corps, je suis habituée au tampon sans applicateur et je crois sincèrement que cela sera un plus pour les filles qui sont comme moi.

Une fois la cup « introduite » j’avoue être pas « peu fière  » de moi

Je vous épargne trop de détails. Non pas que cela ne soit pas génial à lire ou à écrire, mais juste que tout ce que j’ai pu lire ne m’a finalement pas aidée une fois les doigts dedans ! Le seul et unique test sera live dans votre vie. Faire un premier essai quand vous êtes sure de rester chez vous… C’est pour cela que, personnellement, j’ai choisi un moment où…je devais sortir ! Je vous avoue avoir eu une mini-fuite » mais à partir de ma deuxième fois LE MIRACLE s’est produit et j’ai même enchainé, pleine de confiance, avec une nuit complète (1h du matin => 10h30) et résultat : PARFAIT.

Passons rapidement à la fameuse * précisé au-dessus: il ne faut pas oublier de la stériliser. Pour cela, j’ai acheté en même temps une petite boîte fait pour, comme celle-ci : Stérilisateur pour coupe menstruelle violet 100 ml

Je pense donc m’y mettre totalement, et peut-être même en posséder une seconde.
Alors, vous tentez quand ?

Brève·Nature et environnement

Brève : La barrière de corail de l’Amazone menacée par les compagnies pétrolières

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Une expédition d’avril 2016, lancée au large des côtes brésiliennes par des scientifiques a permis au monde de découvrir un nouveau joyau, à l’embouchure du fleuve Amazone, une barrière de corail qui se trouve déjà menacée par l’avidité des compagnies pétrolières BP et Total. Ce récif est unique et comporte des particularités qu’on n’avait encore pas pu observer. De nouvelles espèces ont pu être aperçues. L’endroit se situe à une centaine de kilomètres au large de l’embouchure du fleuve Amazone, au Nord du Brésil.

La zone a déjà été observée dans les années 70, mais la dictature militaire du Brésil avait bloqué les recherches plus approfondies. En 2012 une nouvelle expédition permet de confirmer qu’il y a bien un massif corallien dans cette zone. La première plongée sur cette zone a été effectuée en janvier dernier par une équipe de Greenpeace. L’ONG y a envoyé un de ses bateau ainsi qu’un équipage d’une quarantaine de personnes afin de recueillir un maximum d’informations sur la zone afin de tenter de la protéger des projets de forages pétroliers à l’embouchure de l’Amazone. Le gouvernement brésilien voudrait bloquer les projets de Greenpeace et autres associations qui les soutiennent (WWF, Fond Mondial pour la Nature), mais certains scientifiques brésiliens commencent à rejoindre le mouvement instauré par Greenpeace.

Des forages par les compagnies pétrolières à cet endroit menaceraient considérablement et à long terme ce « nouveau » récit dont seulement 5% ont pu être observés pour l’instant. Vous aussi vous pouvez vous opposer au projet de BP et Total en signant la pétition Greenpeace : Pour signer la pétition lancée par Greenpeace

Voyage

L’AfrikaBurn, l’expérience d’une vie

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L’afrikaBurn, vous connaissez ? Si je vous dis Burning Man c’est peut-être un peu plus parlant pour vous ? L’AfrikaBurn est le second festival type Burning Man au monde. Il se déroule durant une semaine dans le désert du Karoo en Afrique du Sud.

Qu’est-ce que le Burning Man ?

C’est un festival qui prend place tous les ans, depuis 30 ans dans le désert de Black Rock au Nevada. Fin août, des dizaines de milliers de personnes du monde entier se retrouvent pour une semaine en plein désert (70 000 en 2016). Pour y faire quoi ? Bonne question ! La fête, mais pas seulement. C’est un festival qui se joue autour des activités artistiques plus ou moins farfelues, la joie de vivre, le rejet du capitalisme (même si les droits d’entrées atteignent plus de 400$)… Pour finir sur le bûcher de l’homme, le fameux Burning Man que l’on fait brûler à la fin de la semaine.

Quelles différences avec l’AfrikaBurn ?

Il y a beaucoup de points communs entre ces deux festivals, déjà l’autonomie, pour se rendre à ces festivals, après avoir acheté vos billets sur le net, vous devez avoir un véhicule, du matériel de camping, ou un camping-car, de l’eau, beaucoup d’eau, de la nourriture en quantité suffisante, une trousse de soins, être avertis sur les dangers de faire la fête en plein désert, chaleur, froid la nuit, serpents, scorpions… Éviter les prises de substances illicites, de boire trop d’alcool qui provoque la déshydratation… Les spectacles et shows sont sur le même principe, l’art, les couleurs, la musique, le bien être, la joie…

Les différences sont déjà financières, en comptant les vols, plus les aller-retour aéroport-festival, location de véhicule et matériel, les vivres nécessaires pour vivre une semaine dans le désert plus le prix des places (1200 ZaR en Afrique du Sud soit environ 60€) L’AfrikaBurn, pour la même qualité est moins onéreux que le Burning Man américain, en plus même s’il reste très fréquenté (13 000 places pour celui de 2017) c’est plus respirable. Et les dates, en avril pour le festival africain. De plus aucun besoin de faire une demande de Visa pour l’Afrique du Sud, il est délivré gratuitement aux touristes pour 90 jours à l’aéroport. Et tout comme le festival américain, vous aurez le droit à la fin de la semaine au Burning Man !

Mais pour ceux qui auraient eu envie d’aller au Burning Man mais hésitent pour une question budgétaire, le festival de l’AfrikaBurn est tout à fait recommandé. Il faut uniquement veiller à bien suivre les règles de sécurité du festival.

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Pour plus d’informations :

http://www.afrikaburn.com

http://burningman.org

Anti-société·Société

La vivisection, bonne ou mauvaise ?

La vivisection fait beaucoup parler d’elle

On lit et entend tout et rien, on montre des images choc pour tenter de faire réagir les foules, les autres répondent que si c’était vous ou votre enfant qui était malade vous seriez bien heureux qu’on recherche un traitement quels que soient les moyens. Bref, le chien qui se mord la queue. Il faut donc prouver que l’expérimentation animale dans le cadre médical n’a pas d’utilité et est même dangereuse pour l’homme.Quelques chiffres dans le monde et en France ; l’intoxication et effets secondaires provoqués par les médicaments (avec une posologie respectée) est la 6e cause d’hospitalisation, et la 4e cause de mortalité. Tous les médicaments avant d’être mis à disposition du public ont obligatoirement dû être testés sur au moins deux espèces de mammifères différentes (l’homme étant exclu). Il y a en France tous les ans env. 20 000 personnes qui décèdent à cause des effets secondaires des médicaments.

Deux êtres humains faisant partie de la même espèce, possédant la même biologie ne réagissent pas de la même façon aux traitements.

Comment peut-on penser que les tests effectués sur des êtres ayant une biologie différente sont fiables ?

Tous les ans en France, 2.5 millions de mammifères sont officiellement sacrifiés par la recherche médicale. Par contre, lors d’un test si l’animal meurt au début de celui-ci, il n’est pas comptabilisé. Si il meurt à cause de la douleur lors de biopsies il ne l’est pas non plus, la liste d’exclusions est longue. On peut donc probablement doubler ce chiffre.

N’oubliez pas les médicaments qui ont bien entendu été testés sur les animaux et qui ont tué ou handicapé à vie des humains : le Médiator, Vioxx, Byetta, Thalidomide, Zomax, Cisapride, Rezulin, Lotronex…. La liste là aussi est très longue, les seuls chiffres officiels disponibles datent d’entre 1976 et 1985.

50% des médicaments approuvés entre 76 et 85 ont été retirés du marché à cause des effets très nocifs des effets secondaires. Tous les ans des centaines de médicaments sont sournoisement retirés du marché sans alerter les consommateurs.

Un autre exemple : le Fluorure est bénéfique pour les souris mais développe des cancers chez les rats, donc qu’en est-il pour l’homme ? Ces deux espèces qui semblent être si proches réagissent déjà très différemment aux molécules, comment peut-on alors avoir des résultats probants pour les êtres humains ? Aucune espèce animale n’a le même modèle biologique qu’une autre, à partir de là, comment peut-on prétendre qu’une expérimentation médicale sur un chien, un rat, un singe, un cochon peut obtenir les mêmes résultats sur l’homme ?

En 2004 le British Medical Journal a publié la question : « Où sont les preuves que la recherche sur les animaux profite aux humains ? ». Le monde scientifique n’a pas pu générer de réponse concluante à cette question qui a définitivement été abandonnée.

N’oublions pas que les premiers tests sur les animaux viennent de l’idée qu’il est immoral de faire des tests sur les humains et non parce qu’on avait des preuves que cela pouvait fonctionner.

5 animaux de laboratoires meurent toutes les 5 minutes en France,

25 par seconde dans le monde, n’est-ce pas déjà une bonne raison ?

On n’évoque que très peu les lobbies qui poussent les chercheurs à utiliser les souris de souche C3H pour prouver qu’une substance est cancérigène et une souris de souche C57B1 pour affirmer le contraire. Le fait que les chercheurs sont évalués à leur nombre de publications mais non véritablement sur leur intérêt. Que les souris sont largement utilisées pour des raisons pratiques et sentimentales et non pour des raisons scientifiques. Le cas des souris est bien moins émouvant pour le grand public que celui des chiens/chats/singes, de plus, elles ne coûtent presque rien, sont pratiques à nourrir et ne prennent pas de place. 

Certaines publications scientifiques prouvent bien qu’il y a actes de cruauté inutiles : par exemple l’étude sur les vibrisses des rats et chats menée en retirant les moustaches des espèces concernées, quelle est l’utilité pour l’humain et même pour la médecine vétérinaire ?

Ou encore celle sur l’anatomie des sons émis par les alligators qui sont très différents de ceux émis par l’homme. C’est vrai qu’on avait besoin de dépenser du temps et de l’argent pour apprendre cette nouvelle retentissante.

Des expériences souvent inutiles

Les rats testant les effets de la cocaïnes semblent plus réceptifs à la musique de Milles Davis, les rats sobres préfèrent Beethoven. Très utile.

On a pu enfin découvrir qu’il n’était pas agréable pour les chiens de manger de la nourriture brûlante. Les laboratoires sont des lieux stressants pour les animaux, surtout pour les singes…sans déconner ? L’odeur du citron provoquerait des érections chez le singe : passionnant. Des études financées à coups de dizaines de milliers d’euros toutes plus ridicules et inutiles les unes que les autres. Et au dessus du ridicule, les expériences cruelles, comme les tests pour observer les effets des poisons connus sur différentes espèces. Ceux qui forcent les singes à inhaler la fumée de centaines de cigarettes jusqu’à la mort par suffocation ou le développement de cancer. L’expérience d’étudiants américains ayant fait pousser des dents de porc dans les estomacs des rats ou la réponse française ayant fait pousser des dents à des poules. Ces expériences serviront-elles un jour à préserver la santé humaine ?

Téléthon, Sidaction :

Pour ce qui est du Téléthon, ils utilisent des chiens provenant d’un élevage français, ils sont spécialement croisés afin d’être atteints de myopathie (Centre d’élevage du domaine des Souches). Le Chuva n’aime pas montrer ce qui se cache dans les sous-sols de ses bâtiments d’expérimentation, les chiens ne voient jamais la lumière du jour, sont atteints des mêmes symptômes que les humains, mais n’ont droit à aucun traitement afin de soulager leurs douleurs articulaires et musculaires. En 27 ans d’expérimentations, aucune de ces recherches n’a encore trouvé d’issue sérieuse ou prometteuse.

Pour ce qui est du Sidaction, rien ne permet de prouver formellement que le VIS est à l’origine du VIH, même si les symptômes des virus d’immuno-déficiences peuvent provoquer ce qui est similaire au SIDA chez les autres espèces (singes, chats, koalas…), ces différents virus ne sont pas transmissibles entre les espèces. Un chat porteur du FIV ne peut contaminer un singe ou un chien tout comme un humain ne peut contaminer un koala. Donc comment peut-on rationnellement imaginer que les tests sur animaux pourraient être une solution afin de trouver un traitement contre le VIH ?

« Comment peut-on justifier une expérience en affirmant simplement qu’elle est utile ? La question ne se pose pas en termes d’utilité ou d’inutilité, mais plutôt en termes de comportement barbare ou civilisé. » – George Bernard Shaw